Étés qui demeurent – Amira Amri
210 pages
« Étés qui demeurent est un recueil de 50 poèmes courts qui vous emmènera ailleurs et vous laissera avec un sentiment de douceur et d’apaisement. C’est un voyage à travers des fragments de vie, souvenirs de paysages, de sensations, de rencontres et de séparations. »
En plein mois de juillet ensoleillé (si ce n’est caniculaire), nous rêvons tous d’une douceur pour nous rafraichir. Quoi de mieux alors que de faire l’agréable découverte d’un recueil profondément poétique, léger et sensible ?
Étés qui demeurent est un recueil composé de poèmes courts. Ses pages se laissent tourner avec une grande facilité et offrent des vers tantôt légers, tantôt profonds, mais toujours illustrés. Pendant ma lecture, de nombreuses images me sont apparues et j’ai adoré ce don qu’a l’auteure de recréer des sensations, des émotions et des scènes avec seulement quelques mots judicieusement choisis. Les mots sont ici d’une grande puissance évocatrice et j’en suis presque admirative. Tout au long de ma lecture, un terme tournait et retournait dans mon esprit : synesthésie. Effectivement, j’ai trouvé que ce recueil était l’illustration parfaite d’une synesthésie poétique. Le résumé de l’ouvrage disait déjà tout : sérénité, voyage et sensations sont bel et bien au rendez-vous.
Amira Amri nous propose avec son ouvrage un moment suspendu dans le temps. Je recommande et j’en redemande !
Je remercie l’auteure pour sa grande patience à mon égard et pour la confiance qu’elle m’a accordée et je t’invite, cher lecteur, à découvrir quelques vers ci-dessous si le cœur t’en dit.
E X T R A I T S
« Entre les volets entrouverts
Dans un ciel confus
Dès l’aube
Une promesse rompue. »
« Les mots de l’aube
Saisissent les mains
Avant l’esprit
Escortent le souffle
Et s’écartent
Demeure l’instant
Au-delà des mots. »